Pour ce qui concerne le transport routier français, la tendance est à une reprise de l’activité sans pour autant constituer un retour à la normale.
Cette dernière se traduit notamment par une baisse du nombre de camions à l’arrêt, 7% du parc français en juin contre 59% en mars, et par une diminution de la proportion de chauffeurs en situation de chômage partiel (2% en juillet dernier).
L’impact de la crise sanitaire sur le chiffre d’affaires des transporteurs suit la même courbe et le recul du chiffre d’affaires des entreprises du secteur était en moyenne de 27% en mai 2020 contre 48% en mars 2020.
A ce titre, la FNTR constate dans son enquête de conjoncture du 2ème trimestre 2020 une activité économique moins importante qu’avant la crise se traduisant par une proportion d’ensembles routiers à l’arrêt à hauteur de 5%.
D’un point de vue opérationnel les différents acteurs du secteur parviennent désormais à assurer une activité minimale tout en respectant les procédures spécifiques à l’épidémie de Covid19 ; lesquelles peuvent toutefois entraîner quelques difficultés et retards
Certaines inquiétudes demeurent néanmoins quant à la pérennité économique des entreprises. Cette anxiété se traduit par un gel des embauches dans le secteur.
La courbe des transports conteneurisés est également révélatrice du regain d’activité mondiale débutée en juin et s’étant poursuivi en juillet puis août.
Ce rebond d’activité n’a pas été similaire au sein des principaux ports européens, en atteste le graphique communiqué par le Port d’Anvers au début du mois de septembre.